Page:Cadiot - Chateau-Gaillard.pdf/30

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

vue ; c’était à qui le dirait, dans le monde, à Paris ; et à qui vanterait aussi les cadeaux magnifiques rapportés par M. Hérouard à sa femme.


L’hiver suivant, les salons de l’hôtel du faubourg Saint Honoré s’ouvrirent à deux battants. Il y eut des fêtes brillantes et l’on y retrouva parmi la foule des désœuvrés et des élégantes les amis plus intimes que la gracieuse hôtesse avait choisis dans le monde des lettres et des arts.

Lucien y parut à son tour, juste assez pour que les commensaux ordinaires du logis ne remarquassent pas qu’il se faisait rare, et pour que M. Hérouard ne trouvât pas qu’il était assidu.

Au reste M. Hérouard l’aima fort, avant peu de temps ; et le poëte-auditeur devint, le plus naturellement du monde, un des meilleurs amis de la maison.