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d’alvar nuñez cabeça de vaca.


fort avant dans les terres, ce qui en rendait l’exploration très-difficile : l’extrémité de la côte paraissait être encore fort éloignée. Quand j’en eus connaissance et que je vis combien le rivage était mal disposé pour qu’on put le reconnaître, je retournai vers le gouverneur. Nous le trouvâmes malade, ainsi que beaucoup d’autres. La nuit d’avant les Indiens les ayant attaqués, ils s’étaient trouvés dans un très-grand danger, en raison de la maladie qui leur était survenue : ils avaient eu un cheval de tué. Je rendis compte de l’état défavorable du pays, et nous séjournâmes encore ce jour-là.