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d’alvar nuñez cabeça de vaca.


pieux auxquels on avait attaché les chevaux.

Depuis cet endroit, que l’on nomme le Rio Petutan, jusqu’à la rivière où Diego de Guzman arriva, on peut compter quatre-vingts lieues, à partir de celui où nous avions entendu parler des chrétiens[1], et depuis l’endroit où nous avions été arrêtés par la pluie, il peut y avoir environ douze lieues, et autant de ce dernier village à la mer du Sud. Dans toute la contrée où finissent les montagnes, nous remarquâmes des traces nombreuses d’or, d’antimoines, de fer, de cuivre et d’autres métaux. Dans la partie où les maisons sont fixes, la température est si élevée, que l’on a très-

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  1. Ce passage étant très-obscur, je reproduirai le texte : Desde aqui, que se llama el Rio de Petutan, hastà el Rio donde llegó Diego de Guzman puede haver hastà el, desde donde supimos de christianos ochenta léguas. On peut proposer cette version : Depuis le Rio Petutan, jusqu’à la rivière où arriva Guzman, qui est l’endroit où nous entendîmes parler des chrétiens, etc. Ou bien encore celle-ci : Du Rio Petutan, qui est la rivière où entra Diego de Guzman, on compte quatre-vingts lieues jusqu’à l’endroit où nous entendîmes parler des chrétiens.