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d’alvar nuñez cabeça de vaca.


avait dans le ciel un être que nous appellions Dieu, qu’il avait créé le ciel et la terre, que nous l’adorions et le regardions comme notre maître, que toutes les bonnes choses venaient de lui, que nous lui obéissions, et que, s’ils faisaient de même, ils s’en trouveraient fort bien. Nous découvrîmes de si bonnes dispositions chez ces gens-là, que si nous avions pu nous faire comprendre parfaitement, nous les aurions convertis. Nous nous expliquâmes le mieux possible, et par la suite, au lever et au coucher du soleil, ils poussaient de grands cris, élevaient les mains au ciel, et touchaient tout le corps. Ce sont des gens bien faits, très-intelligents et propres à tout.