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§. II.

Il en est de même des extrémités sentantes internes.

De plus, dans beaucoup de cas en santé, ou en maladie, on observe pendant le sommeil, des mouvemens produits par un reste de volonté.

§. III.

Les organes de la génération qui, dans l’état de veille, sont presque indépendans de la volonté, acquièrent pendant le sommeil, plus d’excitabilité.

Beaucoup de causes concourent à cet effet : mais indépendamment de leur action, il paraît que le sommeil, en lui-même, augmente directement l’activité de ces organes, et leur puissance musculaire.

Il donne à d’autres organes internes, de nouveaux rapports de sympathie. De-ià, les nouvelles images qu’il occasionne dans le cerveau, et qui ressemblent parfaitement, par la manière dont elles sont produites, aux fantômes propres au délire et à la folie.

§. IV.

On voit donc, que des trois genres d’impressions, dont se composent les idées et les penchans, il n’y a dans le sommeil, que celles qui viennent de l’extérieur, qui soient entièrement, ou presque entièrement endormies.

Celles des extrémités internes, conservent une activité relative aux fonctions des organes, à leurs sympathies, à leur état présent, à leurs habitudes.