Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 2.djvu/589

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

éprouve d’analogues ; et ses rapports avec les organes varient de jour en jour.

Son action sur eux est d’abord vive et prompte ; puis, plus forle et plus mesurée ; enfin, lente et languissante.

Entrons dans quelques détails.

§. V.

Dans les enfans, la multiplicité des vaisseaux et l’irritabilité des muscles sont très-grandes, ainsi que la distension des glandes et de tout l’appareil lymphatique.

Il résulte de la, une grande mobilité, jointe à une grande foiblesse musculaire et à des opérations tumultueuses.

§. VI.

Tous les phénomènes physiques et intellectuels du premier âge, répondent à ces données.

Ensuite, le cerveau perd par degrés de son volume proportionnel : mais son action et celle des autres stimulus deviennent plus fermes, sans cesser d’être aussi vives : de-là, naissent les effets que nous présente l’époque de sept à quatorze ans.

§. VII.

Dans l’enfance, la tendance des humeurs les pousse vers la tête. À l’approche de l’adolescence, elles commencent à se porter à la poitrine, avec laquelle les organes de la génération ont une relation cachée, mais intime.

Bientôt, ces derniers organes entrent en action ; et