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ques-unes de ses parties : elles se renforcent par leur durée, &c. &c.

§. ii.

Les mouvemens qui dépendent de ces impressions spontanées de l’organe sensitif, suivent les mêmes lois qu’elles.

Tout mouvement des parties vivantes suppose dans le centre nerveux qui l’anime, un mouvement analogue dont il est la représentation.

Général, ou partiel, l’un ressemble toujours à l’autre. Il s’étend par sympathie dans divers organes, ou se concentre dans un seul, suivant les relations, ou les irritations locales : il suit la même marche, et présente le même caractère qui spécifie les impressions de la sensibilité.

En un mot, il y a dans l’homme, un autre homme intérieur ; c’est le centre cérébral, c’est tout l’organe sensitif.

Cet homme intérieur est doué d’use activité continuelle qui lui est propre, et qui dure autant que la vie.

Les effets de cette activité sont plus marqués et plus puissans pendant le sommeil que pendant la veille ; parce qu’elle est moins troublée par les impressions venant des extrémités sentantes internes et externes.

§. iii.

L’action de la pensée exige l’intégrité du cerveau ; mais, on ne peut établir avec exactitude en quoi consiste cette intégrité. Seulement, certains états du cer-