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mêlent, à la vérité, d’autres empreintes plus superficielles ; elles la modifient, elles donnent de nouvelles directions aux habitudes organiques : mais ordinairement, c’est à cela que se borne leur effet. Ces modifications dans l’état du système, ces directions nouvelles des habitudes constituent ce qu’on peut appeler les tempéramens acquis : jamais, ou presque jamais, l’observation positive et la réalité des choses n’offrent rien de plus.

Les effets moraux des tempéramens acquis sont plus variés peut-être, et non moins étendus que ceux des tempéramens originels : mais ce que nous pourrions établir en général sur ce sujet, rentreroit presque toujours dans des considérations exposées ailleurs assez en détail (voyez Mémoires 6, 7, 8 et 9) ; ou ce que nous pourrions ajouter encore, nous forceroit de tracer des tableaux de maladies, et d’entrer dans des explications médicales, trop circonstanciés les uns et les autres, et qui seroient absolument étrangers au but et au plan de cet ouvrage.


FIN.