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sorptions internes se font avec le plus de lenteur et le plus incomplètement. 2°. Les maladies qui se rapprochent de ce tempérament, demandent, pour leur guérison, que les forces absorbantes soient excitées, qu’elles deviennent plus puissantes et plus actives. 3°. Pour obtenir cet effet, on ne met point en usage des moyens qui fortifient exclusivement le système lymphatique, sans agir sur les autres parties vivantes : les seuls qui soient véritablement efficaces, augmentent également le ton de tous les organes, et stimulent à la fois tous les mouvemens. 4°. L’absorption qui se fait par les extrémités externes des vaisseaux, se comporte absolument de la même manière que celles qui s’opèrent à l’intérieur. Une personne placée dans le bain, absorbe une quantité d’autant moindre d’eau, que son tempérament est plus près du phlegmatique, et d’autant plus considérable, qu’il en est plus éloigné[1].

  1. Si je voulois établir une théorie et des lois générales à cet égard, je ne serois pas éloigné de penser que les sujets chez lesquels le systême absorbant et lymphatique prédomine véritablement, sont les vaporeux et les mélancoliques. Je les ai vus constamment absor-