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d’action, ou à la concentration de la sensibilité ; ce qui fait rentrer ce dernier cas dans l’un des deux précédens.

§. viii.
CONCLUSION.

Si donc, on rassemble maintenant sous un seul point de vue, les diverses circonstances qui déterminent et rendent plus puissante l’influence d’un organe sur certains autres organes particuliers, ou sur l’ensemble du système, on verra qu’elles se réunissent toutes en faveur de l’organe cérébral ; c’est-à-dire, qu’il n’en est aucun qui doive exercer, d’après les lois de l’économie vivante, une somme d’action plus constante, plus énergique et plus générale.

1°. Ses prolongemens se distribuant à toutes les parties, et s’épanouissant en quelque sorte, sur tous leurs points, elles ne lui sont pas seulement unies par les rapports d’une organisation commune et par ceux de continuité : sa substance entre encore dans leur intime composition ; il y est présent par-tout.

2°. Comme c’est par ses extrémités que les