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corollaires de celles qui précèdent, et que le seul rappel de celles-ci sembleroit presque toujours suffire pour la confirmation de celles-là. Mais, d’un autre côté, comme ces idées s’éloignent ordinairement beaucoup de la manière commune de voir, et que leurs principaux résultats sont absolument nouveaux, je dois continuellement craindre d’y laisser des nuages. Ainsi, je marche sans cesse entre deux inconvéniens ; ou de me répéter, ou de ne pas mettre ma pensée dans tout son jour. Or, le dernier me paroît, je l’avoue, de beaucoup le plus grave : et j’aime infiniment mieux laisser quelques redites fatigantes, que risquer de n’être pas entendu.

Nous nous bornerons cependant à quelques exemples pour chacun des genres d’influence organique, dont il est question dans ce moment.

§. vi.

L’action de l’estomac sur le système musculaire ne tient pas uniquement aux effets que produit, dans ses divers états, la simple réparation nutritive, dont ce viscère est un des agens principaux ; elle tient encore, en