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régulier de traitement physique et moral, le plus convenable dans chaque cas particulier. Combien ne seroit-il pas intéressant de montrer dans le détail, par quelle loi directe un organe principal, ou plusieurs par leur concours, en y comprenant sans doute aussi ceux de la pensée, peuvent produire le désordre des fonctions intellectuelles ; de quelle manière il faut agir sur eux, pour faire cesser ce désordre ! enfin, combien ne seroit-il pas avantageux de pouvoir classer, non pas théoriquement, mais d’après des faits certains, et par des caractères constans, les différens genres d’aliénation mentale, suivant leurs causes respectives, en distinguant exactement ceux qui sont susceptibles de guérison, de ceux qui ne le sont pas ! La médecine et l’idéologie profiteroient également d’un si beau travail.