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d’existence, c’est uniquement pour mieux éclaircir ceux dont on ne peut pas observer assez distinctement chez lui, toutes les circonstances, ni déterminer avec assez d’exactitude, la liaison avec les autres faits, antérieurs, ou subséquens.

Dans l’homme, et dans les animaux qui se rapprochent de lui, le centre cérébral, qu’on peut regarder comme la racine et l’aboutissant du système nerveux, et le centre de la circulation sanguine, ou le cœur, d’où sortent toutes les artères, et où viennent se rendre toutes les veines, sont donc les premières parties organisées : ce sont les premières qui reçoivent les impressions vitales, qui exécutent des fonctions, ou, dans lesquelles les impressions engendrent des déterminations analogues à la nature et au degré de leur sensibilité naissante. Ainsi, les impressions et les déterminations qui leur sont propres (ou leurs fonctions) s’identifient avec l’existence elle-même ; elles commencent avec la vie, et restent pendant toute sa durée, étroitement liées à sa conservation.

Nous avons dit plus haut que les circonstances d’où l’organisation résulte, forcent les matériaux, qui doivent former les par-