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l’impulsion qui doit y déterminer les mouvemens. Il est infiniment vraisemblable, du moins à mes yeux, que plus on poursuivra les expériences du même genre, plus aussi cette identité deviendra manifeste. Il semble qu’on ne peut manquer par-là de reconnoître, avec exactitude, la nature et l’étendue des modifications que l’électricité subit dans sa combinaison animale : et peut-être cela seul est-il capable de dissiper tous les doutes que l’incertitude de quelques observations, et les conjectures de quelques savans laissent encore dans certains esprits. Il est même possible, qu’après avoir sagement circonscrit les faits relatifs à l’influence du magnétisme sur l’économie vivante, on parvienne, en les comparant avec ceux du galvanisme et de l’électricité proprement dite, à déterminer avec précision, le degré d’analogie qui rapproche ces deux fluides, ou de dissemblance qui peut les faire considérer encore, comme essentiellement distincts dans l’univers.

§. vii.

Nous avons dit que les parties du corps ne se forment point toutes à-la-fois : toutes