Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 2.djvu/291

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

donc toujours la récompense de leur courage ; et toujours ils portent la peine de leur lâcheté ».

Hippocrate compare encore sous ce point de vue, les Européens aux Asiatiques. « Si les premiers, dit-il, ont une supériorité si marquée sur les derniers, c’est qu’ils ne vivent point, comme eux, sous des rois. Les peuples soumis aux volontés arbitraires d’un seul, sont nécessairement lâches. Des âmes foulées et dégradées par la servitude, perdent bientôt tout ressort et toute vertu ».