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l’établir par supposition, les hommes seroient absolument incapables de recevoir aucune éducation quelconque. Mais il faut cependant convenir qu’ici, la discussion, pour être complète, exige l’examen de plusieurs questions subsidiaires, et que l’on n’y peut obtenir une solution, qui ôte toute prise aux subtilités, qu’en considérant l’homme vivant et sensible, sous tous ses points de vue principaux, et en pénétrant dans les causes intimes dont les lois même de l’existence demandent qu’il éprouve l’action.

Mais il suffit de jetter un coup-d’œil sur les différens objets que cette discussion doit embrasser, pour se convaincre qu’elle nous feroit revenir sur plusieurs points éclaircis dans les précédens Mémoires. Il faudroit nous arrêter encore sur les mêmes faits, et reprendre les mêmes chaînes de raisonnemens.

§. iii.

Nous avons prouvé (du moins telle est ma conviction) que les tempéramens, le régime, la nature des travaux, celle des instrumens qui leur sont propres, le genre et le caractère des différentes maladies influent