Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/552

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ment ; puisque leur cause réside, ou agit dans son propre sein, soit le long du trajet de ses grandes divisions, soit dans ses différens foyers particuliers, soit à l’origine même des nerfs et dans leur centre commun.

§. iii.

Mais, pour que les impressions soient transmises d’une manière convenable ; pour que les déterminations, les idées, les affections morales qui en résultent, correspondent exactement avec les objets extérieurs, ou avec les causes internes dont elles dépendent, le concours de quelques circonstances physiques, que l’observateur peut parvenir à déterminer, est absolument indispensable.

Les opérations diverses dont l’ensemble constitue l’exercice de la sensibilité, ne se rapportent pas uniquement au système nerveux ; l’état et la manière d’agir des autres parties y contribuent également. Il faut une certaine proportion entre la masse totale des fluides et celle des solides : il faut dans les solides, un certain degré de tension ; dans les fluides, un certain degré de densité : il