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1°. la région phrénique, qui comprend le diaphragme et l’estomac, dont l’orifice supérieur est si sensible, que Vanhelmont y plaçoit le trône de son Archée, ou de son principe directeur de l’économie vivante : 2°. la région hypocondriaque à laquelle appartiennent, non-seulement le foie et la rate, mais tous les plexus abdominaux supérieurs, une partie considérable des intestins grêles, et la grande courbure du colon. Ces deux foyers se trouvent souvent confondus dans les écrivains systématiques, sous le nom d’épigastre ; mais comme ils différent beaucoup par rapport aux effets, physiques ou moraux, que produisent les affections qui leur sont respectivement propres, la bonne doctrine médicale et la saine analyse exigent qu’ils soient distingués ; 3°. Le dernier foyer secondaire est placé dans les organes de la génération : il embrasse en outre, le système urinaire et celui des intestins inférieurs.

Rappelons aussi, qu’indépendamment des impressions reçues par les extrémités sentantes, externes et internes, le système nerveux est encore susceptible d’en recevoir d’autres qui lui appartiennent plus spéciale-