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ports mutuels, ne demandent que l’application méthodique des règles générales, directement résultantes de tout ce qui précède.

Mais ici, pour descendre aux exemples, et sur-tout pour le faire utilement, il faudroit se perdre dans les détails. Ces exemples, au reste, s’offriront en foule aux esprits observateurs et réfléchis.

§. xi.

En revenant sur l’ensemble des idées que renferme ce mémoire, il seroit facile de déterminer quel est le meilleur tempérament, celui qu’on peut regarder comme le type, ou l’exemplaire général de la nature humaine. Il est évident que toutes les forces, tous les organes, toutes les fonctions doivent s’y trouver dans un équilibre parfait. Mais ce tempérament n’est-il point une véritable abstraction, un modèle purement idéal ? A-t-il jamais existé réellement dans la nature ? Il est vraisemblable que non. Et quand la nature formeroit quelquefois des individus sur ce modèle, il est encore plus vraisemblable que les mauvaises habitudes de la vie ne tarderoient pas à dégrader leur constitu-