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L’inconstance des rapports entre les parties, quant à leur grandeur, ou la différence de leur volume relatif, est un de ces faits anatomiques qui semblent devoir frapper au premier coup-d’œil : cependant il paroît n’avoir été bien observé que par les anatomistes modernes. On avoit déjà soupçonné l’influence de ces variétés sur les divers mouvements vitaux, avant de les déterminer elles-mêmes avec quelque exactitude. Celles qui se rapportent aux âges, sont peut-être les premières qu’on ait remarquées ; mais nous devons convenir que leur liaison avec les phénomènes physiologiques, ne peut s’expliquer encore d’une manière bien complète. Ces dernières variétés sont d’ailleurs étrangères à la question qui nous occupe maintenant ; nous n’en parlerons pas. Celles qu’on observe entre des individus de même âge, n’ont été considérées avec le soin convenable, que depuis qu’on s’occupe sérieusement de l’anatomie médicale, ou pathologique ; de cete anatomie qui recherche dans les cadavres, le siège et la cause des maladies : et véritablement, l’étude de l’homme sain et celle de l’homme malade sont également indispensables, pour bien comprendre