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Si les faits du galvanisme, qui se rapprochent par plusieurs points de ceux de l’électricité purement physique, s’en éloignent par quelques autres, nous ne devons donc pas pour cela, rejeter précipitamment l’identité de la cause qui les détermine. Les considérations précédentes peuvent rendre raison de cette apparente irrégularité. Et quand

    riences faites par les commissaires de l’institut, et surtout celles de M. Humbolt, paroissent ébranler fortement cette doctrine. J’attends un ensemble de faits plus concluans pour fixer mon opinion : jusques-là, j’ai cru devoir ne rien changer à ce que j’avois écrit sur cet objet. Au reste, le lecteur verra bien, à la réserve avec laquelle je m’exprime, et, j’ose le dire, à la manière générale dont je procède, dans mes conclusions des faits particuliers aux principes, que je suis toujours prêt à revenir sur mes pas, si l’expérience et l’observation prononcent contre mes premiers apperçus. (An 6.)

    Les expériences de l’illustre et savant Volta paroissent ne plus laisser aucun doute sur l’identité du fluide galvanique, ou de la cause excitante à laquelle on a donné ce nom, et de l’électricité. Celles qui ont été faites dernièrement en Angleterre, ont donné le même résultat. Malgré cela, je laisse encore ici, et dans le texte, et dans la note ci-dessus, ce que j’avois écrit en l’an 4 et en l’an 6, jusqu’à ce que les physiciens soient entièrement d’accord. (An 10.)