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caractère de bouteille de Leyde ; l’une de ses extrémités, celle qui va se ramifier et se perdre dans le muscle, représentant la surface interne ; l’autre, c’est-à-dire, celle qui est flottante et qu’on met artificiellement en contact avec les fibres, représentant la surface externe[1].

Dans l’une et dans l’autre expérience, tous les faits observés sur le mort et sur le vivant, paroissent établir sans difficulté la doctrine que nous exposons : et les plus savans physiciens donnent unanimement à ces phénomènes l’électricité pour cause. Il ne faut cependant pas, quand on parle de l’électricité animale, attacher à ce mot le même sens qu’un faiseur d’expériences, opérant sur les machines inanimées, attache aux phénomènes dépendans de l’accumulation du fluide.

    la doctrine que nous exposons dans ce moment. Je ne change donc rien au texte, quoique je n’ignore pas que les énoncés n’en paraîtront point peut-être, entièrement conformes aux dernières expériences. Mais les questions relatives à l’électricité animale ne me semblent pas assez complètement éclaircies, pour me permettre d’adopter un avis définitif à cet égard. (An 6.)

  1. Quoi qu’on en eût dit d’abord en France, cette expérience réussit très-bien ; et l’explication que j’en donne, peut être regardée comme probable. (An 13.)