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de ses relations, soit avec les autres espèces, soit avec les divers agens, ou corps extérieurs, tirent particulièrement leur source des circonstances, ou des conditions auxquelles sa reproduction est attachée, et de la disposition des organes employés à cette fin.

Quant à nous, c’est l’homme seulement que nous avons en vue ; l’homme dont la sensibilité plus étendue et plus délicate, embrassant plus d’objets et s’appliquant à plus de nuances, peut être singulièrement modifiée par les moindres changemens survenus, ou dans la manière dont elle s’exerce, ou dans les dispositions des agens extérieurs. Nous ne sortirons donc point de ce sujet, déjà si vaste par lui-même, si difficile à saisir sous toutes ses faces : et même dans l’histoire des sexes, qui forme proprement l’objet de ce Mémoire, pour ne pas faire un gros livre, nous serons encore obligés de nous borner aux points sommaires et généraux ; ou si nous nous arrêtons quelquefois sur des faits particuliers, ce ne sera du moins qu’autant que leur connoissance paroîtra nécessaire à la sûreté de notre marche, et à l’évidence de nos résultats.