et très méchamment, que c’était la suite d’un fait un peu semblable à celui qui avait amené la mort de François Ier dans le donjon de Rambouillet. Ce qu’il y a de certain, c’est que, en quelques années, l’auteur de Reisebilder n’était plus qu’une ruine. Ses yeux, brûlés comme par un fer rouge, conservaient bien un restant d’éclair ; ses lèvres, pâles et presque glacées, souriaient encore, mais avec quelle peine ! Sa langue remuait, mais quel spectacle pour qui l’avait vu dans tout l’éclat de sa jeunesse ! »
avec signature autographe (fac-simile)
D’une autre source, nous apprenons que Heine avait fait plusieurs saisons dans les Pyrénées, notamment à Luchon, où il était allé se soigner d’une maladie de peau, d’un eczéma (?).
A-t-on là des indices suffisants pour affirmer l’existence de l’avarie ? Retenons, néanmoins, la conjecture ; elle nous servira sinon à dresser un diagnostic impeccable, du moins à proposer une étiquette acceptable de son mal.
Le début des accidents paraît remonter aux environs de 1840 ; ils avaient commencé par des troubles du côté de la paupière (ptosis) ; les muscles de la face seront pris un peu plus tard.
Heine parlait en badinant de son mal :
« Je perds la vue, disait-il, et comme le rossignol je n’en chanterai que mieux. »
Une autre fois, au travers de plaisantes saillies,