Thomas de Quincey est de ceux dont on a pu dire : They are certainty cracked, but the crack let in light. « Ils sont certainement fêlés, mais la fêlure laisse pénétrer la lumière. »
Son cas particulier suggère plusieurs interrogations. On doit, à son propos, se demander si la névropathie, qui fut son lot, fut la conséquence de son opiophagie ; si, au contraire, elle en fut indépendante ; en d’autres termes, les confidences du « mangeur d’opium » méritent-elles créance ? De Quincey a-t-il fait de ses sensations prétexte à littérature ? C’est encore là matière à controverse et le problème est de ceux qui valent d’être examinés de près.
Tout d’abord, avant de déterminer l’influence qu’a pu exercer le poison sur son organisme, cherchons à établir la formule somatique du person-