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des êtres dégénérés, par suite de l’hérédité et des tares acquises.

Pour le moment, il nous paraît au moins prématuré de conclure, car il reste toujours possible que les découvertes de demain viennent renverser ce que nous croyons savoir aujourd’hui, en remettant en question, par exemple, l’âge des pièces sur lesquelles nous étayons nos conclusions actuelles[1].

Ces notions, si imparfaites soient-elles, ne suffiraient-elles qu’à témoigner de l’intérêt que présente la pathologie dentaire de l’homme fossile, et qu’à encourager, dans cette voie, encore si peu explorée, nos jeunes chercheurs, que nous n’aurions pas regret de les avoir exposées, tout en reconnaissant notre parfaite incompétence, qui doit nous mériter l’indulgence du lecteur.

  1. G. Mahé. Les Lésions dentaires des hommes préhistoriques. (La Presse médicale, 27 sept. 1924.)