heure, insuffisante et, par suite, les digestions pénibles[1].
La conformation de la bouche, chez Richelieu est très particulière.
Le menton, très prononcé, désigne une fermeté indomptable ; les lèvres, dessinées avec beaucoup de finesse, indiquent de grandes préoccupations ; il y a, dans l’ensemble, de la ruse et de la force… Tout indique que Richelieu avait conservé ses dents ; on le voit clairement à la disposition des mâchoires.
La bouche de Louis XIV va nous arrêter plus longuement. On possède, au surplus, assez de reproductions de la physionomie de cette Majesté, pour déterminer son opinion.
Dans sa jeunesse, le menton est fort, les mâchoires prononcées, mais régulièrement dessinées ; le nez, très aquilin, comme chez les Bourbons ; les lèvres grosses, surtout la lèvre inférieure proéminente, rappelant la maison d’Autriche, dont sa mère lui a légué les stigmates. « L’ensemble de la bouche dénote un grand fond d’orgueil, tempéré par la galanterie chevaleresque qui domina longtemps à la cour du Roi-Soleil. »
Trente ans avant sa mort, en 1685, il ne lui reste presque plus de dents à la mâchoire supérieure,
- ↑ Dr A. Masson, La Sorcellerie et la Science des poisons au XVIIe siècle. Paris, 1904.