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de dix, qu’il ne sera pas inutile de rappeler : 1° subir la circoncision ; 2° faire la grande ablution pour l’homme ; 3° faire la grande ablution pour la femme ; 4° faire usage du koheul pour les yeux ; 5° faire usage du henné pour la peau ; 6° faire usage du souak pour la bouche ; 7° se couper les ongles ; 8° se raser les parties que la nature a voilées ; 9° s’arracher les poils des aisselles ; 10° se couper les moustaches à la hauteur de la lèvre supérieure.


Le souak est l’objet d’un commerce important dans les pays où règne la religion mahométane, notamment en Tunisie, en Algérie, au Maroc, dans la Tripolitaine, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Asie mineure et l’Arabie. Ce sont surtout les autochtones qui se servent de souak, mais, à leur contact, nombre d’Européens les ont imités et déclarent s’en bien trouver.

Le produit désigné sous le nom de bétel, par les Annamites et les Chinois, est un mélange complexe de plusieurs substances, parmi lesquelles figurent les feuilles de bétel. Cette plante, originaire des îles de la Sonde, est très cultivée dans les Indes orientales ; ses feuilles ont une saveur amère et brûlante. La formule des mastications à base de bétel est des plus variables, mais on y rencontre presque toujours des feuilles de bétel, de la chaux et de la noix d’Arec.

En Indo-Chine, l’usage du bétel est très répandu chez les indigènes.


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