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et traitent de toutes les maladies des dents et des gencives. Entre autres remèdes qui sont recommandés, citons l’arsenic, des poudres, des mixtures, et… l’urine humaine !

Les disciples de Confucius, ont semble-t-il, connu et pratiqué les pointes de feu. « Ils se servaient d’un thermocautère en or, argent ou acier. Certains docteurs déterminaient les points exacts où il fallait toucher pour guérir la douleur. Il y avait 26 points différents pour les dents et 6 pour les gencives. »

Le mal de dents et la carie dentaire étaient certainement connus chez les peuples sémites. On tient pour indubitable, qu’ils savaient pratiquer l’extraction et recouraient aux plantes pour calmer la douleur.

Du temps d’Abraham et de Jacob, des marchands israélites parcouraient l’Égypte et la Judée, en donnant des consultations aux malades, leur vendant des aromates, de la gomme, de l’ambre, de l’oliban et de la myrrhe[1].


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Un grand nom domine l’histoire de l’art dentaire, comme de toute la médecine, chez les Grecs ; c’est celui d’Hippocrate, l’illustre médecin de Cos. Nos

  1. J.-L. André-Bonnet, op. cit.