Page:C8 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage de Joseph-Philippe Landry, brigadier général BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/7

Cette page a été validée par deux contributeurs.


R. Je ne connais personnellement à ce sujet là. Tout ce que je sais c’est que le trouble a duré à peu près une heure après le temps que M. le Maire a dit que les troupes ne seraient pas requises. C’est tout ce que je sais. Pour en revenir à vendredi, je me suis informé de tous les bords pour tâcher de juger la situation. Les plaintes sont arrivés de différents endroits que les émeutiers xxxxxx menaçaient dans l’après-midi et le soir d’attaquer l’Auditorium, qu’ils menaçaient d’attaquer les bâtisses gouvernementales, le Manège, l’Hôpital Militaire, le Bureau de Poste, enfin il y avait plusieurs bâtisses de menacées de plusieurs façons. Après avoir collecté tout ce que j’ai pu je me suis mis en communication avec le Maire.


Q. Axxxx Aviez-vous à ce moment là conféré avec les autorités militaires à Ottawa ?


R. J’avais envoyé un rapport de ce qui se passait la veille aux autorités militaires.


Q. Avez-vous une copie de ce rapport, général ?


R. J’en ai conservé une copie.


xxxxQ. Voulez-vous le produire maintenant ?


R. C’est sujet à la même objection que tout à l’heure.


Q. De sorte que vous refusez totalement de produire aucune de ces correspondances là ?


R. Je refuse de produire les rapports qui sont secrets et confidentiels.


Q. Sous prétexte que ce sont des documents secrets et confidentiels ?