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rités militaires nous donnent la preuve où l’acte d’émeute a été lu ?


R. À quel endroit ?


Le Coroner. — Ils devront produire les officiers qui commandaient ce bataillon là.


M. Lesage xxxxxxxxxxxxx. — Je crois que ça serait très important de savoir si l’acte d’émeute a été lu à St. Roch.


Le Coroner. — Vous l’aurez, M. Lesage, ça sera certainement produit à l’enquête.

INTERROGÉ par M. Scott.


Q. Est-ce qu’aucun de vos hommes a été blessé dimanche soir en revenant du magasin de fer ?


R. Oui il y a eu des blessés mais je ne me suis pas capable de me rappeler le nombre de ceux qui ont été blessés. Il y en a toujours eu quelques uns de blessés.


Le Coroner. — Q. Aucun n’a été grièvement blessé cependant ?


R. Il y en a eu assez grièvement blessés.


Le Coroner. — En réponse à la question posée par M. Scott ― dimanche soir est-ce qu’il y en a eu de grièvement blessés ?


R. Je ne peux pas dire pour dimanche soir.


Q. Vous dites qu’il y a eu des blessés ― qu’il doit en avoir eu ― et je vous demande si c’était gravement ?


R. M. Scott m’a posé la question quant au détachement qui accompagnait la fourragère chargée de mouvoir les munitions dimanche après-midi. J’ai dit qu’on a eu des blessés, je ne me rappelle pas combien dans