y avait entre dix huit cents à deux mille. Le Général Landry connaît exactement le nombre des troupes. Je crois que c’est entre dix huit cents et deux mille.
Q. En arrivant le soir on vous a mis au courant de la situation ?
R. Oui.
Q. Pouvez-vous dire qui ?
R. J’ai fait demander le Général Landry d’abord. C’est lui qui m’a conté l’histoire avec son État-Major.
Q. Est-ce quelques citoyens, des civils, vous ont mis au courant de la situation dimanche soir ?
R. Je ne me rappelle pas pour dimanche soir. J’en ai vu beaucoup le lundi. C’est pour ça que je ne me rappelle pas des noms.
Q. En avez-vous beaucoup vu lundi matin ?
R. Oui lundi matin et lundi après-midi. Toutes sortes de gens qui avaient toutes sortes d’idées.
Q. Surtout lundi matin, avant que vous preniez action ou avant que vous preniez aucune décision ?
R. Je ne comprends pas.
Q. Est-ce que vous avez vu beaucoup de personnes avant de prendre une décision vous-même ?
R. J’avais pris ma décision en arrivant.
Q. Après avoir consulté vos officiers, vous avez décidé d’agir comme vous avez agi ?
R. Oui.