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devaient arriver sur les lieux. De là les manifestants sont partis, à la demande de Monsieur Lavergne je crois, et ils se sont rendus sur la place du Marché Jacques Cartier où M. Lavergne leur a adressé la parole. J’ai su que les troupes étaient arrivées au marché Jacques Cartier à peu près neuf heures et demi ou dix heures. M. Lavergne leur adressa la parole dans le temps.


Q. Vous n’avez pas xxxx assisté à l’assemblée ?


R. Je n’ai pas assisté à l’assemblée, c’était les rapports que je recevais.


Q. Qu’est-ce que vous avez vu personnellement ce soir là ?


R. Ce soir là je ne suis pas sorti. Je suis resté chez moi pour prendre les rapports, me mettre au courant de ce qui se passait.


Q. Vous n’avez pas eu aucun rapport qu’il y avait danger d’émeutes ce soir là ?


R. Ce soir, oui il en a été question. J’entendais dire dans le courant de la journée que les gens devaient aller défoncer les magasins chez les marchands de fer et se procurer des armes.


R. Le soir même ?


R. Oui.


Q. Est-ce que à ce moment là vous co-opériez comme Maire à la protection de la ville avec les militaires ou si les militaires avaient pris la charge complète ?


R. Non, c’est-à-dire que j’étais sous l’impression que c’était le général Lessard qui me xxxx l’avait dit le samedi mais c’est le général Landry dans