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Vous n’aviez pas de chef qui vous commandait, ce que vous faisiez vous le faisiez seul ?

R. Oui.

Q. Vous avez réussi, à six hommes à maintenir la foule en partant de la rue St.-Joseph et à la conduire sur la rue St.-Valier jusqu’à la rue de Laviolette ?

R. Oui.

Q. Et à la maintenir là ?

R. Oui.

Q. Jusqu’au moment où les militaires sont apparus. Alors ils sont devenus plus excitables et vous ne pouviez plus les controler ?

R. Il n’y avait plus moyen.

Q. Maintenant vous ont-ils fait des menaces de tirer sur vous autres ?

R. Non.

Q. Ont-ils essayé à vous faire mal ?

R. Non, il y en a qui ont dit : La police, on ne leur en veut pas, laissons la police et poignons les soldats.


INTERROGÉ par Mtre. Lavergne.

Q. Quelle heure était-il lorsque les soldats ont commencé à tirer ?

R. Il était entre moins quart et moins vingt.

Q. Avez-vous entendu l’officier parler à la foule ?

R. Tous les officiers ont parlé.

Q. Avez-vous entendu lire un document ?