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une clarté pour que l’ambulance puisse passer parce qu’il y avait pas mal de neige.


INTERROGÉ par Mtre. Lavergne.

Q. Jusqu’à ce que les soldats arrivent c’était une foule ordinaire qu’on pouvait controler facilement ?

R. À venir jusqu’à ce qu’ils soient rendus chez M. Gagnon, à la rue Laviolette, on les a controlés facilement.

Q. Jusqu’à ce qu’ils voient des soldats ?

R. Oui.


INTERROGÉ par Mtre. F. C. Drouin.

Q. Les jours précédents aviez-vous pu réussir à les controler ?

R. Je n’y étais pas.

Q. Où étiez-vous ?

R. J’étais à la station.

Le Coroner s’adressant au Major Barclay.) Vous avez produit un document signé par le Colonel Winters. Le produisez-vous ce document comme un document officiel et vrai et qui peut être assermenté  ?

R. Le Major Barclay — Oui.

Le Coroner. — Vous pouvez le faire assermenter par le Colonel Winters comme étant un document vrai.

Le Major Barclay. — Je ne sais pas si c’est différent d’avec les causes civiles. Quand un document est signé par un officier il est censé être officiel.