Page:C27 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage d’Émile Trudel, chef de la Police municipale BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/45

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Beauport, St. Malo, jusqu’au Cap, — il y en a à peu près trente homme à la fois sur la rue, et les autres, sont en dedans, et ils se relèvent à leur tour. Lorsqu’ils sont fait deux heures, il reviennent sur la rue.


Q. Votre force est alors insuffisante ?


R. Ça, c’est compris par tout le monde.


Q. Avez-vous déjà demandé d’avoir plus d’hommes ?


R. Oui, j’ai demandé, pas cette année, mais l’année passée. Cette année, je n’ai pas eu l’occasion, mais l’année passée, j’ai demandé seize hommes de plus pour le trafic, pour le service de l’ordre et le trafic, pour relever mes hommes ordinaires que j’avais pour ce devoir.


Q. Ne croyez-vous pas que vous devriez avoir cinquante de plus ?


R. Comme de raison que ça serait nécessaire d’avoir encore cinquante hommes.


Q. Vous feriez mieux de les demander ?


R. Par pour le trouble, mais pour tout l’ouvrage que la police est obligée de faire.


Et le témoin ne dit rien de plus.


Je soussigné sténographe assermenté
certifie que ce qui précède est la transcription
fidèle de mes notes sténographiques.
Alexandre Bélinge