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Maire, dans les environs de huit heures.


Q. Maintenant, vous êtes descendu aux quartiers Généraux ?


R. Nous nous sommes rendus aux Quartiers Généraux, au bureau de Poste.


Q. Est-ce que le Général Landry était là ?


R. Non.


Q. Quand vous êtes descendu ?


R. Nous sommes arrivés au Bureau de Poste, à la porte d’en bas, et on nous a informés que l’élévateur était arrêté. Nous avons passé par en arrière dans la cour, et c’est un garçon du nom de Turcotte qui nous a guidés à travers les sacs de malles. Nous avons monté cinq escaliers et, rendus là, nous avons trouvé les messagers ou les opérateurs de téléphone. Nous sommes rentrés dans le bureau du Colonel Landry, et j’ai téléphoné de nouveau au Colonel Landry, de dans son bureau, avec son instrument téléphonique. J’ai demandé où était le Colonel Landry et, on m’a répondu à la maison, qu’il était en route pour son bureau, — le Général Landry, — et nous l’avons attendu.


Q. L’avez-vous attendu longtemps ?


R. On trouve toujours le temps long, — mais, quinze ou vingt minutes.


Q. Lorsqu’il est arrivé, étiez-vous là ?


R. J’étais là dans son bureau, avec le Maire.


Q. Maintenant, là, vous êtes retourné avec le Maire, pour avoir des signatures, n’est-ce-pas ?


R. Oui.


Q. Chez le Notaire Paradis ?


R. Oui.