Page:C27 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage d’Émile Trudel, chef de la Police municipale BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/38

Cette page a été validée par deux contributeurs.


Q. Avez-vous passé par la rue St. Jean, en face de l’Auditorium, dans ce temps là ?


R. Non, en allant chercher les signatures, nous sommes passés, … oui, sur la rue St. Jean.


Q. Est-ce que, à ce moment-là, lorsque vous êtes passé sur la rue St. Jean, il y avait encore quelque chose à l’Auditorium, ou si c’était fini ?


R. On voyait la troupe dispersée, c’est au moment que ça avait lieu au Chronicle et à l’Évènement, et la foule marchait dans tous les sens, les manifestants marchaient dans différents sens.


Q. Lorsque vous êtes monté, la première fois, pour aller chez le Notaire Paradis, il n’y avait encore rien de fait à l’Auditorium ? — les portes n’étaient pas encore enfoncées, n’est-ce-pas ?


R. La première fois, je ne me rappelle pas, — non, ça n’était pas défoncé encore.


Q. Est-ce que c’est pendant que vous étiez chez le Général Landry que les dommages ont été faits au Chronicle ?


R. Pendant que nous étions chez le Général Landry, nous avons vû les manifestants, du Bureau du Général Landry.


Q. Jurez-vous positivement que, quand le Général Landry est arrivé, vous et le Maire, vous étiez au bureau ?


R. Certainement, je suis positif qu’on y était.


INTERROGÉ par le Major Barclay :


Q. Avez-vous discuté avec le Maire, pendant la journée, les formalités requises par la loi, pour demander l’assistance militaire.


R. Non, je n’avais aucune instruction à donner au Maire.


Q. Je vous demande pas ça, je vous demande si vous avez discuté la question ?