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bureau ?


R. Non, je suis resté avec le Maire.


Q. Vous avez voyagé dans la ville ?


R. On a voyagé dans la partie haute, on s’est occupé de notre affaire.


Q. Vous n’êtes pas allés à l’Auditorium du tout ?


R. Je suis allé à l’Auditorium avec les troupes.


Q. Lorsque vous êtes passé avec le Maire, vous n’êtes pas arrêté ?


R. Non, il n’y avait rien à l’Auditorium.


Q. Quand vous êtes passé la première fois, il n’y avait rien ?


R. Non.


Q. Quand vous êtes revenu, quelle heure était-il ?


R. Vers dix heures moins quart.


Q. Tout était fait dans le temps ?


R. Il y avait encore un rassemblement devant l’Auditorium, les pompiers étaient rendus. Quand nous sommes arrivés là avec l’armée, le Général Landry m’avait dit que je devais être avec le Maire, au moment où l’acte serait lu.


Q. Vous aviez peur que le Maire vous manque ?


R. Ce n’est pas la question, si j’avais peur ou pas peur, je mentionne le fait, et c’est tout.


INTERROGÉ par Mtre. Chapleau :


Q. Est-ce que c’est vous qui avez téléphoné au Général Landry, vendredi soir, lorsque le trouble a commencé, lorsque vous avez su qu’on menaçait de monter sur la Place de l’Auditorium ?


R. J’ai appelé le Général Landry, de la maison privée de