R. C’est pourquoi je n’ai pas mis plus d’hommes à l’Auditorium, parce que autour du Merger il y avait un millier d’hommes qui auraient pu faire un mauvais parti aux militaires.
Q. Vous avez envoyé dix hommes à l’Auditorium ?
R. Au commencement de tout, avant qu’il n’y ait rien du tout.
Q. À part de ça vous aviez seize hommes et les deux hommes du peloton ordinaire ?
R. Pour les mettre dans la foule, pour empêcher les gars de tirer à peu près dans la foule et attraper les spectateurs
Q. À part de ça deux hommes de police ordinaire pour la circulation ?
R. Oui.
Q. Le vingt huit ?
R. Oui.
Q. Le détachement de dix hommes était sous le commandement de qui ?
R. Le lieutenant Burke, du sous chef Burke et du sergent Welman.
Q. Le sous chef Burke était en commandement de quoi ?
R. Le sous chef a la surveillance générale, il n’était pas chargé particulièrement — il voyait comment les hommes étaient placés.
Q. Quand Welman est arrivé à l’Auditorium il a constaté que les portes étaient fermées ?
R. Il a constaté que la porte était fermée à clef.
Q. Est-ce à votre connaissance ou vous a-t-il fait rapport qu’il a fait de démarcher pour avoir la clef ?
R. Je l’ai questionné et il m’a fait rapport par écrit et par affidavits qu’il avait fait des démarches pour