Page:C27 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage d’Émile Trudel, chef de la Police municipale BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/27

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R. Il fallait avoir des preuves spécifiques. Il fallait avoir des témoins.


Q. Avez-vous fait des recherches immédiatement le lendemain ?


R. Oui, les détectives ont fait des recherches immédiatement et ils sont venus à en arrêter trois ou quatre en rapport avec l’affaire du Poste No 3, et ils en ont d’autres à arrêter aussi.

Interrogé par Mtre. Lavergne.


Q. Qui est-ce qui vous a informé qu’il y aurait du trouble à l’Auditorium, quelle est la première rumeur que vous avez eue ?


R. C’est en causant avec le Capitaine Desrochers le vendredi après-midi.


Q. Est-ce que M. Gobeil vous en a parlé ?


R. Oui.


Q. Avez-vous informé M. Gobeil ? des mesures que vous prendriez ?


R. J’ai informé M. Gobeil que quant aux bureaux du Département Militaire il fallait de toute nécessité, vu le petit nombre d’hommes que j’avais, mettre sa propre garde là. J’avais toutes les propriétés de la ville à protéger aussi.


Q. Le Major Barclay. Contre des démonstrations hostiles ?


Mtre. Lavergne. — Contre des démonstrations ou contre les soldats ?


R. Contre tout le monde.


Q. Vous avez envoyé un détachement d’hommes à sept heures et quart ?


R. J’en ai envoyé dans la partie basse de la ville autour du Merger.


Q. Restaient-ils à l’Auditorium ?