Page:C27 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage d’Émile Trudel, chef de la Police municipale BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/23

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le Maire ?


R. J’ai préféré aller au plus vite et avoir les secours en temps.


Q. Comme chef de police et gardien de la paix à Québec quand avez-vous à recourir à l’assistance militaire ?


R. Dans toutes circonstances…


Mtre Lavergne. Ce n’est pas au témoin à apprécier cela.


R. Je peux donner mon opinion là-dessus. Dans toutes circonstances il y a des choses en rapport avec la milice.


Q. Je vous demande quand vous avez recours à faire une demande aux militaires pour contrôler la populace et pour vous aider ?


R. Dans toutes circonstances où il y a eu des manifestations quelconque en rapport avec les autorités militaires j’ai demandé leur coopération et leur assistance. Par exemple lors du troisième centenaire, ensuite lorsque la guerre a été déclarée quant nous avions quatre ou cinq mille soldats en état d’ivresse dans nos rues, j’ai demandé l’assistance militaire qui m’a été accordée dans cinq minutes. J’avais parlé au Major Williams qui était Provost-Marshhal au camp de Valcartier et dans quelques minutes j’ai pu avoir les troupes. Dans ce cas-ci, dans les circonstances que je n’ai pas à discuter, j’ai donné mes informations d’un moment à l’autre et je croyais que les militaires devaient arriver pour se protéger eux-autres même.


Q. Je vous ai posé la question : Dans quelles circonstances demandez vous l’assistance militaire ?


R. Je vous ai répondu.


Q. Je demande à la personne qui est chargée de la paix