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le service de signalement pour connaître le mouvement des troupes et de la police municipale — des manifestants plutôt, et je signalais à toutes les trois minutes au Colonel O’Meara, mais je n’ai pas eu une connaissance personnelle en détail de ce qui a eu lieu au coin de la rue St. Valier.


Q. Ce que les jurés voudraient savoir c’est quelles précautions vous avez prises dimanche pour assurer la paix dans la journée de dimanche et de lundi ?


R. Est-ce le détail des ordres que j’ai reçus de la Milice ?


Q. Comment vous avez agi comme chef de police pour maintenir l’ordre soit seul avec vos hommes de police ou avec l’aide de la milice, les précautions que vous avez prises ?


R. Les précautions que j’ai prises — j’ai fait venir un piquet de mon service…


Q. Vous n’avez pas eu connaissance de tout ce qui s’est passé ?


R. Non.


Q. Où vous teniez-vous ?


R. Au Bureau du poste central, parce que j’avais à répondre à toute la ville à partir de St. Malo jusqu’à la Basse Ville.


Q. Vous vous teniez là par ordre de qui ?


R. J’avais ordre de me tenir là et de suivre les mouvements des manifestants et de faire un rapport à toutes les minutes au bureau de la Milice, et j’avais mon service naturellement, tous mes hommes étaient sur pieds, et j’avais des guides de différents endroits placés à la demande du Colonel O’Meara. Mon service