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un homme en boisson.


Q. Avez-vous constaté si Tremblay avait des armes sur lui ?


R. Non. La seule chose que j’ai dit à Tremblay lorsque je l’ai vu, je lui ai demandé quel mal il avait. Il m’a dit : J’ai une jambe bien estropiée et un bras. Je lui ai dit : Pour le moment je ne peux pas vous faire plus, voyez à vous préparer avec le bon Dieu, parce que vous êtes rendu au bout. Il dit : Oui, je pense au Sacré-Cœur.


Q. Il était seul, il n’était pas parmi plusieurs gens ?


R. Il était seul avec son voisin, un nommé Genest, et Bussières était un peu plus loin qui était mort.

INTERROGÉ par le Coroner.


Q. Vous avez entendu des coups de revolver ? Ces coups là ont-ils été tirés avant que les militaires tirent ?


R. Oui.


Q. Vous connaissez l’endroit où demeure Wilfrid Dion ?


Q. Un homme qui aurait été là dans la fenêtre ouverte, pouvait-il entendre les coups comme il faut ?


R. Oui.


Q. Ils étaient assez forts pour ça ?


R. Oui Monsieur.

INTERROGÉ par M. Lesage.


Q. Vous étiez un peu plus loin que M. Blouin ?


R. Le constable Blouin, je ne l’ai pas vu autour de moi.