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le Docteur Gosselin, et de chez Bertrand. Ils étaient eux-mêmes au coin, ils étaient ici de même.


Q. Est-ce qu’il y avait beaucoup de monde là ?


R. Non, je ne voyais personne. Et puis, dans l’intervalle, il y a un Officier qui est arrivé, il a dit : « I will fix the machine gun, we will do better work. » Ils ont placé le machine-gun dans le détour où les chars électriques dévirent. Il y a une plaque en fer, … c’est à peu près la place qu’ils ont placé la machine-gun.


Q. Montrez donc sur le plan ?


R. Ils ont placé le machine-gun ici. L’Officier en charge, ce n’est pas lui qui a mis le machine-gun en mouvement, c’est un autre Officier, après avoir eu le commandement. La première décharge du machine-gun a été dans la direction de la rue Laviolette. La deuxième décharge du machine-gun a été faite à gauche, du côté de chez Lajeunesse, après avoir mouvé leur machine-gun de dix à douze pieds.

Le Major Barclay : — Marquez cela sur le plan ?


R. Ici, — ça, c’est le magasin de Lajeunesse.


Le Major Barclay : — Il y a un mur de brique là ?


R. Non, le mur de brique est ici. La première place qu’ils ont mis le machine-gun, c’est ici. Ensuite, ils ont avancé là après le premier coup de machine-gun. Je n’ai pas pu constater où ils avaient tiré la troisième décharge parce que on m’a appelé au téléphone. — Madame Gosselin m’a appelé au téléphone. Elle a dit : « On demande le Docteur pour aller aux malades, aux blessés, et il ne peut pas sortir. Il y a un blessé qui le demande le Docteur, et il ne peut pas sortir : ils tirent sur la maison, les vitres de la porte sont cassées, c’est xxxxxx impossible pour lui