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Mais je ne crois pas qu’on doive rayer cette partie du témoignage.


Le Coroner. — Quand j’ai posé la question, je ne savais pas quels étaient les termes qui avaient été employés ? J’ai posé la question au témoin, parce que, on a dit, auparavant, qu’il avait été dit des choses, propres à insulter les citoyens qu’il y avait là, — les émeutiers, si vous voulez, … à provoquer leur irritation. Je présume que, ce qu’on a dit ici, ce n’était pas dans le but de faire de la sensation, ni autre chose. C’est pourquoi, à la demande de Messieurs les Jurés, je suit prêt à consentir à ce que cette partie du témoignage soit retirée.


MTRE. F. O. Drouin : — Je pense que M. Dion lui-même désirerait la retirer.


R. Je ne désire pas la retirer.


Mtre. Lavergne : — Des paroles comme celles-là sont de nature à provoquer ou à prolonger l’émeute ? Il y avait des Officiers qui étaient là et ils étaient responsables. Je demande à ce que ces paroles-là restent, et quand même je serai seul à le demander, …


Mtre. F. Gosselin : — Il n’est pas seul, d’ailleurs, — je seconde M. Lavergne.


Le Coroner. — Je demanderai comme faveur aux journaux, de ne pas répéter ces choses-là.


Mtre. Lavergne. — Il y a trois ans que cela s’écrit dans les journaux d’Ontario.

Interrogé par le Major Barclay :


Q. Voulez vous m’indiquer s’il vous plaît, M. Dion, sur le plan, où se trouve votre maison ?