Page:C20 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage du Capitaine Charles Desrochers, Inspecteur de la Police fédérale BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/2

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Mtre. F. O. Drouin. Je comprends que vous voulez faire la preuve de ce qui s’est passé Jeudi Saint au soir. Alors demandez lui pour ce soir là combien il avait d’employés qui travaillaient dans la ville de Québec, parce que il y en a en dehors de la ville.


Le Coroner. — Je lui demande les employés qu’il avait pour Québec seulement.


Mtre. F. O. Drouin. — Je ferai remarquer aux Jurés et à M. le Coroner qu’il s’agit ici d’un Inspecteur de police qui a des agents de Police ici et il ne serait pas bon qu’ils soient absolument connus de tout le public, de tout l’auditoire qu’il y a ici.


Mtre. Lavergne. — Il peut dire combien il en a sans nommer les noms.


Le Coroner. — Sans doute.


Mtre. F. O. Drouin. — Ce n’est pas nécessaire qu’on se cache — il s’agit maintenant de jeudi.


Le Coroner. — Du moment que les Jurés l’exigent, que le Capitaine Desrochers disent combien il avait d’hommes à son emploi pour Québec. Je ne demande pas pour ailleurs — et surtout le jeudi soir ?


R. À peu près quinze hommes.


Q. Étaient-ils tous en devoir ce jeudi soir là ?


R. Oui Monsieur.


Q. Étiez-vous avec eux ?


R. À partir de neuf heures.


Q. Vous n’avez pas eu connaissance de l’arrestation qui a été faite au cercle Frontenac à St Roch du jeune Mercier ?


R. Non.