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être en autorité à Québec.


R. Je n’avais pas le moindre doute car les dépêches de la Presse Associée avait annoncé qu’il devait venir faire une enquête sur les troubles à Québec et qu’il représentait le Gouvernement.


Q. Est-ce que le Colonel Machin est le même que celui dont on a lu les rapports à la Chambre des Communes.


Q. Et celui dont s’est autorisé le Premier Ministre du Canada pour parler des troubles de Québec ?


R. Oui et je peux ajouter que c’est le même qui a fait un rapport sur mon cas spécialement que le Premier Ministre du Canada n’a pas jugé bon de produire encore.

INTERROGÉ par Mtre. F. O. Drouin.


Q. Le connaissiez-vous personnellement le rapport que le Colonel Machin a fait sur votre compte ?


R. Je ne le connais pas personnellement, je le connais par ouidire, par un fonctionnaire du Gouvernement dont je ne me sens pas le droit de dévoiler le nom.


Q. Vous n’avez jamais vu le rapport ?


R. Non mais je sais ce qu’il y a dedans.


Et le témoin ne dit rien de plus.


Je soussigné sténographe assermenté
certifie que ce qui précède est la transcription
fidèle de mes notes sténographiques.
Alexandre Bélinge