R. C’est le Colonel Winteres et le Major Todd.
Q. Quel ordre vous ont-ils donné — il vous a donné ça verbalement ?
R. On nous a téléphoné, — celui qui était en charge de l’ambulance — il m’a dit quand il est arrivé au Merger que j’avais à secourir les militaires, les civils comme les militaires, que c’était l’ordre qu’il avait eu de l’A.D.M.S. du Colonel Winteres.
Q. Il vous a dit que vous aviez à secourir les civils comme les militaires ?
R. Oui.
Q. Est-ce à votre connaissance que les civils ont été ramassés comme les militaires ?
R. Je ne sais pas, je me suis tenu là toute la soirée jusqu’à trois heures du matin.
Q. Vous savez si c’est à votre connaissance ou si ça ne l’est pas — je vous demande si c’est à votre connaissance qu’ils ont été relevés par les militaires ?
R. Je ne sais pas s’ils ont été relevés par les militaires ou les civils, je n’étais pas là, j’étais au Merger tout le temps. — c’est rien que quand on m’a téléphoné qu’il y avait eu deux civils de blessés sur la rue St. Valier, que j’ai été les chercher dans l’ambulance.
Q. Et ceux qui ont été tués ?
R. Je ne sais pas.
Q. Savez-vous combien il y a de soldats qui ont été