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XIII


L’impression des Jours d’Exil, deuxième partie, se fit à Londres dans le même format que le tome Ier ; la page de titre porte la date de décembre 1855 ; v. t. II, pp. XXV-XXVI. L’auteur y parle « d’une troisième et dernière partie » qu’il se proposait de publier « à moins de mort subite ou d’avènement de la police démocratique aux affaires » (t. II, pp. 88, 89). Cette troisième partie est annoncée sur la couverture de la deuxième ; mais on sait qu’à une date inconnue, cette couverture fut remplacée par une autre, où il n’est fait aucune mention ni de la première ni de la troisième partie. La cause de cette substitution, très soigneusement exécutée, reste inconnue. Je n’ai trouvé aucune trace de la troisième partie, et même la deuxième partie ne se trouve dans aucune bibliothèque publique, ni dans aucune bibliographie à moi connue. Une liste policière des « publications anti-bonapartistes faites hors de France » (jusqu’en 1857), dans Papiers secrets brûlés dans l’incendie des Tuileries, Bruxelles, 1871, p. 65, porte « Jours d’Exil par Cœur-de-roi y publié à Londres et à Jersey » (sic) ; comme les parties I et II donnent clairement l’adresse de